Uefa Champions league

AS ROMA - REAL MADRID : 2-1


Buts : Pizarro (24e) et Mancini (58e) pour l'AS Roma - Raul (8e) pour le Real Madrid

Liga, Ligue des Champions, même combat. Si on s'arrête au résultat du Real Madrid mardi sur la pelouse de la Roma (2-1), il y a de quoi faire, en effet, un joli parallèle. A la différence près que les Madrilènes, fidèles à leur réputation, ne sont pas passés à côté de leur rendez-vous européen. Contrairement de leurs errements loin de Bernabeu en championnat, les hommes de Bernd Schuster ont été à la hauteur de l'événement sur la pelouse du Stade Olympique. Mais en face, il y avait une formation romaine tout aussi joueuse et bien mieux organisée qu'eux. Et réaliste par-dessus le marché puisqu'elle a fini par l'emporter (2-1).

Pourtant, on a longtemps cru que l'inverse se produirait sur la pelouse romaine. Dans une rencontre menée tambour battant dès le coup d'envoi, c'est le Real qui frappe le premier alors que la Roma se cherche encore dans les vingt derniers mètres adverses. Robben, enfin en pleine possession de ses moyens, se charge de jouer les dynamiteurs de service côté gauche. C'est lui qui décale parfaitement Guti en retrait pour l'ouverture du score... Enfin, Raul qui, fidèle à son statut de renard international des surfaces, passe par là et se charge de cette noble besogne (8e, 0-1). 117e apparition en Ligue des Champions et 60e but du recordman de la compétition : Raul a le sourire, son équipe aussi.

La Roma sauvée par... son poteau

Mais les bonnes choses ont une fin. Surtout lorsqu'elles ne se concrétisent pas. Signe avant-coureur d'une partie complètement folle : la défense du Real, pourtant bien campée aux abords du but d'Iker Casillas, grimace à chaque fois que la Roma accélère un peu le jeu. Balbutiant, tâtonnant puis franchement fluide au fil des minutes, le jeu romain prend de la bouteille. Mancini se charge d'embrouiller Miguel Torres sur le flanc gauche. Son centre en retrait est trop court pour Totti, pas pour Pizarro, lancé, qui égalise avec fracas (24e, 1-1). Mérité, le but italien finit de délier les cordons des deux défenses présentes sur le terrain. Le ballon vit, court, vole, visite allégrement les quatre coins du terrain. Un régal pour les yeux même si le mal de crâne, à la longue, n'est pas loin d'être au rendez-vous.

Forcément, à ce petit jeu, il ne peut y avoir qu'un "mort". Toujours aussi élégante à voir jouer, la Roma semble avoir le profil parfait de la victime méritante, tant, à l'image d'un loupé de Giuly (50e), la formation de Spalletti insiste dans sa volonté d'allier beau jeu et efficacité. Mais l'égalisation romaine et la pause ont légèrement calmé les ardeurs adverses. Suffisamment pour endormir une défense espagnole mal alignée sur un raid décisif de Mancini (58e, 2-1). A l'origine du but, un certain Philippe Mexès. A la passe décisive, un dénommé Francesco Totti. Efficaces dans leur registre de jeu, ce sont ces deux hommes, clairement, qui portent ensuite la Roma à bout de crampons dans une fin de rencontre plutôt crispante.

Emoussée physiquement et surtout harcelée par un Real de plus en plus pressant, la formation romaine doit s'en remettre à l'expérience de l'Italien et au coup d'oeil précieux du Français pour ne pas sombrer. Les opportunités de tuer le match sont rares et mal négociées par le camp italien, à l'image de ce contre ralenti côté gauche par Mancini (78e). Heureusement pour la bande à Mexès, le manque de réalisme madrilène est également salutaire aux habitués du Stade Olympique. Quand ce n'est pas le cadre qui se dérobe à Sergio Ramos (61e) et à Van Nistelrooy (67e) ou une tête adverse qui s'oppose à Diarra (68e), c'est le poteau qui stoppe une tentative du Néerlandais (80e). Le coaching de Schuster (Drenthe, Julio Baptista) n'aura pas porté ses fruits. Mais le Real n'a pas à rougir de sa défaite en terre romaine. Le contenu du match a été convaincant, reste désormais à soigner la finition. Avec ce petit but inscrit à l'extérieur, la moitié du chemin, à condition de faire le métier dans quinze jours à Bernabeu, est en ce sens bien tracée.

OLYMPIAKOS - CHELSEA : 0-0

Sorti de la phase de poule pour la première fois depuis neuf ans, l'Olympiakos faisait figure de petit Poucet au moment d'attaquer les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Conscient d'avoir été gâté par le sort en héritant du club hellène, Avram Grant, le coach de Chelsea, ne voulait cependant pas que ses hommes prennent la formation grecque à la légère et appelait ses troupes à la vigilance : "Ne vous méprenez pas, nous avons beaucoup de respect pour l'Olympiakos. Ils ont démonté dans leurs matches européens qu'ils pouvaient rivaliser avec les meilleures équipes. Nous devons vraiment les respecter". Un message qui ne semble pas avoir été entendu.

Dès les premières minutes du match, l'Olympiakos démontrait que son accession aux huitièmes de finale n'était en aucun cas usurpée. Dans le sillage de Djordjevic et Galletti, impériaux sur les côtés, l'équipe de Lemonis, sans complexe, prenait confiance au fil des minutes et privait les Blues de munition grâce à un pressing très haut. En quadrillant parfaitement le terrain, les Grecs ne laissaient aucun espace et faisaient preuve d'une formidable capacité à partir en contre. Sur la moindre récupération, les fusées hellènes jaillissaient pour semer le trouble dans l'arrière-garde londonienne mais se montraient trop maladroites dans le dernier geste. Les Grecs payaient un manque de percussion chronique sur le front de l'attaque. Seul Torosidis (29e) était finalement en passe de tromper Petr Cech au cours d'une première période maîtrisée mais avare en occasions de but.

Chelsea sans solution

Transparents au cours de la première période, les Blues ne trouvaient pas les moyens d'inverser la tendance pendant les 45 dernières minutes. Imprécis dans leurs passes, lents dans leurs transmissions, les Londoniens se montraient indignes de leur statut et s'empalaient irrémédiablement dans le mur hellène malgré les entrées successives de Nicolas Anelka et Salomon Kalou. Totalement muselé par la charnière Antzas-Julio Cesar, Drogba ne se procurait pas la moindre occasion et, comme tous ses coéquipiers, dépensait plus d'énergie à râler contre l'arbitre qu'à chercher la faille.

Fatigués par tous les efforts consentis depuis le début du match, les Grecs peinaient de plus en plus à sortir de leur moitié de terrain mais n'étaient finalement que très rarement mis en danger grâce à un dispositif en 4-5-1 très compact, aux allures de muraille infranchissable. Poussés par un stade en ébullition, les joueurs de l'Olympiakos tenaient logiquement le coup et gardent l'espoir de créer un nouvel exploit en C1 après les victoires obtenues face au Werder Brême et la Lazio Rome en poule. Le petit Poucet devient grand !

LA DECLA : Avram Grant (entraîneur de Chelsea)

"Nous avons réussi à conserver le ballon, ce qui était notre objectif, et à nous créer des occasions. Ce nul (0-0) est un bon résultat pour nous (...) Nous avons un programme chargé devant nous, mais il ne devrait pas y avoir de problèmes (...) Nous devons être très prudents lors du match retour, car si nous concédons un but, la situation deviendra très compliquée. Le point positif, c'est que ce match aura lieu sur notre terrain et que nous jouerons selon notre schéma habituel."

LIVERPOOL - INTER MILAN : 2-0


Buts: Kuyt (85e), Gerrard (90e)

Il aura finalement fallu attendre les cinq dernières minutes de ce Liverpool - Inter Milan pour voir les Reds enfin concrétiser une domination jusque-là stérile. Trop prévisibles offensivement, les joueurs de Rafael Benitez s'en sont remis à une erreur de marquage des Nerazzurri pour ouvrir le score par Kuyt (85e), avant de doubler la mise sur un exploit personnel de l'inévitable Gerrard (89e). Deux buts qui offrent à Torres et ses équipiers une marge de manoeuvre conséquente avant leur huitième de finale retour prévu à San Siro dans quinze jours. Méfiance tout de même, lors de la dernière confrontation entre les deux équipes en 1965, Liverpool avait également fait la différence à Anfield (3-1), avant de craquer lors du match retour (0-3).

Cette mise en garde n'enlève cependant rien à la prestation d'ensemble de la bande à Gerrard. Elle a su prendre la mesure de la formation italienne à la faveur d'un pressing exercé très haut dans le camp interiste. Une tactique payante puisque les joueurs de Roberto Mancini ont passé l'essentiel de leur première période acculés devant leur but. Au point d'en perdre leurs nerfs, à l'image de Marco Materazzi. Averti très tôt dans la rencontre (12e), l'international italien, qui n'est plus à un rouge près, a été prié de rentrer au vestiaire une vingtaine de minutes plus tard pour avoir retenu irrégulièrement Fernando Torres (30e). Sans aucun doute le tournant du match.

A onze contre onze, Ibrahimovic et ses partenaires avaient déjà du mal à approcher de la cage de Reina. A dix contre onze, ils ne la reverraient plus de la partie, hormis sur une frappe de Cambiasso, qui était de toute façon signalé en position de hors-jeu (68e). Une occasion et c'est tout. Le reste du temps, l'Inter s'est évertué à confirmer, avec brio, son statut de meilleure défense actuelle de la Serie A (13 buts encaissés). Son bloc défensif a longtemps semblé à toute épreuve, et lorsqu'il ne l'a pas été, Julio Cesar a su faire preuve de grande classe, notamment devant Torres (59e). Insuffisant cependant pour empêcher à sa formation une première défaite en vingt-neuf rencontres toutes compétitions confondues. Rageant !

LA DECLA : Roberto Mancini (entraîneur de l'Inter Milan)

On a joué avec dix hommes pendant une heure. Contre une équipe comme Liverpool, qui nous a empêchés d'installer notre jeu, c'est extrêmement difficile. Je savais qu'ils sortiraient un gros match puisque c'est la seule compétition qui leur reste. Mais l'exclusion de Materazzi a changé les choses. Mais il reste le match retour. Le but de Gerrard n'est pas le but de la mort. Il reste 90 minutes à San Siro. Des équipes ont souvent renversé des résultats comme celui-ci.

SCHALKE 04 - FC PORTO 1-0


But: Kuranyi (4e)

Le retour de Porto à Gelsenkirchen fut finalement moins heureux que prévu. Le précédent déplacement de l'équipe portugaise à la Veltins Arena avait été effectué à l'occasion de la finale de Ligue des Champions remportée un soir de mai 2004 face à Monaco (3-0). Quatre ans plus tard, face aux pensionnaires de cette enceinte, le plaisir n'a pas été le même. Et encore, grâce à de multiples sauvetages d'Helton, Porto garde toujours ses chances d'accéder aux quarts de finale de finale de la compétition avant de recevoir la seconde manche à l'Estadio do Dragão.

Le dernier rescapé allemand de la C1 lançait idéalement les débats en dévorant avec malice les espaces laissés par la défense adverse. En s'appuyant sur un jeu fluide en première intention, Schalke 04 faisait rapidement la différence. Helton, lâché par sa défense, repoussait une première frappe de Rafinha avant de devoir s'incliner devant Kuranyi, étonnamment libre (1-0, 4e). Les locaux ne s'arrêtaient pas là et faisaient vivre un véritable enfer à Porto pendant quarante-cinq minutes. Tiraillés entre l'envie d'égaliser et de limiter les dégâts en défense, les hommes de Jesualdo Ferreira concédaient une multitude d'occasions.

Helton sauve la mise

Mais si Porto ne rejoignait les vestiaires à la pause qu'avec un score de 1-0 en sa défaveur, c'est en majeure partie grâce à Helton. Ce dernier ne se laissait jamais surprendre par les velléités de break adverse. Tour à tour, Rakitic et Kuranyi prenaient leur chance aux alentours de la surface. Mais grâce au talent du portier brésilien, le club lusitanien s'en sortait indemne. Rakitic distillait deux frappes lourdes à l'angle droit de la surface (36e, 39e), à chaque fois repoussées par Helton. Le Brésilien rencontrait le même succès face à Kuranyi qui n'aura manqué le doublé qu'en raison du talent du portier adverse, celui-ci se montrant à chaque fois décisif face à l'international allemand (29e, 34e, 44e).

Du côté de Porto, seuls Quaresma (14e) et Farias (24e) donnaient quelques sueurs froides à Gelsenkirchen sur deux frappes hors du cadre. Mais ce fut tout. Malgré une possession de balle supérieure, jamais le leader de la Superliga ne parvenait à contourner la solide arrière-garde de Schalke. Après la pause, la domination territoriale de Porto s'accentuait. Et même si le vice-champion d'Allemagne ne mettait plus l'intensité de sa première période, les Portugais ne voyaient pas le scénario s'inverser. Neuer devait néanmoins effectuer deux interventions pleines de vigilance face à Quaresma (66e) et Meireles (78e) avant de se trouver tout heureux de voir Lisandro Lopez manquer une reprise à bout portant dans le but vide (79e). Trop désireux de ne pas concéder le fameux but à l'extérieur, Schalke pourrait finalement regretter de ne pas avoir preuve de davantage d'ambition après la pause. Car dans quinze jours, à Porto, cela pourrait être une autre histoire.

LA DECLA : Gerald Asamoah (Schalke 04)

"Porto a montré qu'elle n'était pas une mauvaise équipe, loin de là. On a eu du mal ce soir malgré ce but marqué rapidement. On a poussé pour mettre ce deuxième but, sans y parvenir. Mais nous devons être heureux de cette victoire. L'important était de gagner sans prendre de but. Tout est possible pour le match retour".

Aujourd'hui
Football | Ligue des Champions
20:45 Lyon v Manchester United
20:45 Fenerbahçe v FC Séville
20:45 Arsenal v Milan AC
20:45 Celtic Glasgow v FC Barcelone

adhei el koll tjib fih mel google?

Source Eurosport.fr

ahsen equipe 3andek

hethi ahsen equipe

behia mennek

ha ha ha!!!!

O.lyonnais - Manchester United 1-1
Buts marquès par: Karim Benzema (54è) pour L'OL et Carlos Tévez (86è)pour MU

FENERBAHCE - FC SEVILLE : 3-2


Buts: Kezman (15e), Lugano (55e) et Senturk (86e) pour Fenerbahçe, Edu (c.s.c., 22e) et Escudé (65e) pour Séville

Arsenal - Milan AC 0-0

CELTIC GLASGOW - FC BARCELONE : 2-3


Buts : Vennegoor of Hesselink (16e) et Robson (40e) pour le Celtic - Messi (18e et 80) et Henry (53e) pour Barcelone

milanoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

fc barca

fech t5arrif ya thamer

bon lbérah matche AS.ROMA vs MAN UNITED 0-2 buts de c.ronaldo et rooney
el liouma match ARSENAL vs LIVERPOOL rejoignez!!!!!!

Résultats Quarts de finale (Aller)
Arsenal (ANG) 1-1 Liverpool FC (ANG)

1-0 S.Adebayor (23e)
1-1 D.Kuyt (26e)
Fenerbahçe (TUR) 2-1 Chelsea (ANG)

0-1 d.Deivid (13e csc)
1-1 C.Kazim-Richards (64e)
2-1 d.Deivid (81e)

si vous voulez regarder les buts cliquez sur le nom du buteur

Résultats Quarts de finale (Aller)
AS Roma (ITA) 0-2 Manchester United (ANG)

0-1 Cristiano Ronaldo (39e)
0-2 W.Rooney (66e)
Schalke 04 (ALL) 0-1 FC Barcelone (ESP)

0-1 K.Bojan (12e)

C1 - Barça - Bojan entre dans l'histoire

Bojan Krkic, le jeune buteur du FC Barcelone, est devenu mardi soir le deuxième plus jeune buteur de l'histoire de la Ligue des champions en marquant contre Schalke 04 (1-0), en quart de finale aller. Le joueur, âgé de 17 ans et 195 jours, a ouvert son compteur but dans la compétition sur un service parfait de Thierry Henry, offrant aux siens une victoire précieuse en vue des demi-finales.

«C'est un grand joueur, il a pris ses responsabilités, a dit de lui Frank Rijkaard. Il prend les bonnes décisions, il se comporte comme un joueur très expérimenté. Il a tout pour devenir un grand». Le plus jeune buteur reste le Ghanéen Peter Ofori-Quaye, auteur de l'unique but de l'Olympiakos à Rosenborg (1-5) en 1997. Il avait alors 17 ans et 195 jours. (Avec AFP)

Les plus jeunes buteurs de l'histoire de la Ligue des champions :
17 ans, 195 jours : Peter Ofori-Quaye (GHA/Olympiakos), 1 oct 1997
17 ans, 217 jours : Bojan Krkic (ESP/Barcelone), 1 avr 2008
17 ans, 218 jours : Cesc Fabregas (ESP/Arsenal), 7 déc 2004
17 ans, 241 jours : Martin Klein (CZE/Sparta Prague), 27 fév 2002
17 ans, 353 jours : Karim Benzema (FRA/Lyon), 6 déc 2005

voila dakhlet Fenebache l béra7 lelli machafhach

Mardi 8 avril
20:45 Chelsea - Fenerbahçe
20:45 Liverpool - Arsenal

Mercredi 9 avril
20:45 FC Barcelone - Schalke 04
20:45 Manchester United - AS Rome